Le Big Data consiste en la collecte, l’analyse et le
traitement d’un ensemble de masses de données. Ces opérations de collecte, d’analyse
et de traitement sont rendues possibles par un assortiment de technologies et
d’algorithmes qui permettent de trier en temps réel une masse considérable de
données sur le Web, et de cerner plus subtilement les comportements des
internautes-consommateurs. En effet, les ordinateurs, ordiphones et tablettes
génèrent une multitude de fichiers stockés, voire de cookies (témoins de
connexion), et d'informations qui permettent de retracer les faits et gestes
informatiques de chaque individu afin de recueillir les opérations comportementales et contextuelles de l'utilisateur.
L’analyse et le
traitement d’autant de données a pour conséquence directe de s’interroger sur
la protection de ces données comme le souligne la note d’analyse relative au
Big Data du commissariat général à la stratégie et à la prospective [1]. La protection des données est un enjeu d’autant
plus important qu’en novembre
dernier, Vinton Cerf, l'un des précurseurs d'Internet et qui occupe le poste de
Chief Internet Evangelist Chief
(sic !) chez Google a déclaré que sur le web et dans un proche avenir « la vie privé sera anormale » et
qu'il y aura « une difficulté croissante pour y parvenir » du fait de
l’évolution des nouvelles technologies.